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merci pour ton blog et tes commentaires. une question = quelles ont ete les reactions de tes proches, lorsque
Par Virginie Grillet, le 07.10.2013
decidemment je ne sais pas d'où vient cette rumeur qui veuille que les français soient mal vu à l'étranger, où
Par Anonyme, le 22.12.2012
salut, ton article est très interessant, je crois que j'ai trouvé la plus part des réponses à mes questions co
Par Diego, le 28.07.2012
merci beaucoup pour ton article. ça fait maintenant presque 2 ans que tu l'as publié mais ces infos seront bie
Par Julien, le 06.07.2012
salut marièke c'est christel du collège. je suis contente que pour toi tout aille bien. j'ai pensé à toi. bon
Par Christel Ollier, le 13.03.2011
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Date de création : 14.09.2010
Dernière mise à jour :
18.03.2011
15 articles
Comme la plupart des étudiants français, l'étudiant de l'Université de Waseda au plein centre de Tokyo, vit sa rentrée au mois de septembre. A cela près qu'il la vit le 27 septembre. Et qu'il se prépare à vivre une année à l'emploi du temps assez différent des étudiants français, à l'environnement plus grandiose et plus bondé aussi et à l'enseignement à première vue international... un dernier point qui doit s'expliquer par le fait que je suis étudiante au sein de la « School International of Liberal Studies », ou SILS pour les intimes, département international de Waseda où les cours principaux sont en anglais, où sont donné des cours de japonais intensif et où il y a forcément énormément d'étudiants venant de l'étranger.
Un emploi du temps plus léger et agencé différemment
En tant qu'étudiante étrangère, je n'ai pas beaucoup d'heures de cours à faire. Moins d'une vingtaine. Mais si cela semble léger au premier abord, il est nécessaire de rappeler que ce sont plus de dix heures de japonais intensif et six heures de cours (pour moi, avec pour thème central les médias), et que l'on ne va donc pas se reposer... Après six heures de cours seulement, j'ai déjà fait un test en Japonais et ai plusieurs livres à acheter* et à lire pour le cours suivant... qui tombe le lendemain.
Si mon emploi du temps est beaucoup moins chargé que celui que j'avais en France, il ne diffère pas de celui que les étudiants étrangers avaient en France. Ce qui change réellement d'un pays à l'autre, c'est déjà le fait que l'on travaille aussi le samedi (finies les sorties le vendredi soir...) et, surtout, que les semestres au Japon ressemblent beaucoup plus à des semestres puisque l'on travaille 15 semaines ici contre 12 seulement à la fac où je suis en France.
Le premier semestre se finit ainsi la première semaine de février, suivi d'une période de deux mois de vacances, avant la reprise du second semestre début avril jusqu'à fin juillet. France et Japon sont dans le même hémisphère et il n'y a donc pas de différence de saison, mais il semblerait que le printemps japonais soit beaucoup plus agréable à vivre que l'été durant lequel il fait très lourd notamment à Tokyo, ce qui peut expliquer ces longues vacances... Mais cela reste une explication très personnelle et j'essayerais d'en savoir plus.
Un environnement un petit peu différent
Une autre grosse différence entre ma fac française et Waseda est l'environnement proposé par cette dernière: le campus, les bâtiments, les clubs étudiants, les services proposés aux étudiants... Bon, d'accord, j'étudie à Grenoble et il serait un peu maladroit de comparer Grenoble et Tokyo, n'empêche que je ne pense pas qu'un étudiant en France a déjà eu à monter 9 étages d'escalators pour se rendre à son premier cours de la journée. (Et a manqué d'être en retard parce qu'il avait mal anticipé le temps qu'il fallait pour gravir ces 9 étages... ;)). Ou comment tout n'est pas petit au Japon.
Et c'est là que je dois pousser un petit coup de gueule (à moins que ce ne soit de l'étonnement, je ne sais pas trop...) contre celui qui a décidé de mettre sur pied un tel complexe et qui n'a conçu qu'une cafétéria aux dimensions ridicules au pied du bâtiment: avec une pause pour tous entre 12h10 et 13h, il est aisé d'imaginer que tous les étudiants vont y descendre en même temps... Gagné. La petite cafétéria_ qui se partage entre une sorte de Combini avec des sandwichs, des sandwichs de riz (ou Onigiris), des ramens (pâtes instantannées), … et plats chauds_ était juste bondée au point qu'il était difficile de déterminer qui faisait la queue et qui cherchait à se faufiler entre les rayons. Bien que ce soit fait sans bousculade, il n'en reste pas moins que je conseille aux Agora/claustrophobes d'éviter l'expérience. Finalement, je m'en suis sortie avec un Onigiri choisi au pif (il s'agit de petite boules de riz fourées) et j'ai décidé que la prochaine fois, je me mettais au Bento... ou autrement dit, que je me préparais quelque chose à manger à l'avance pour éviter le bain de foule.
Pourtant, malgré tout le monde qui circule dans ce bâtiment, on finit toujours par rencontrer quelqu'un que l'on connaît ou que l'on a déjà croisé quelque part... C'est comme ça que l'on peut parler français avec un français au premier étage, parler français avec une québécoise au rez-de-chaussé**, parler anglais à une chinoise au 5ème puis redescendre au premier avec une américaine et finir par rencontrer une japonaise et un canadien au 6ème... et ainsi de suite. Jusqu'à finir par chanter « Hakuna Matata » en anglais avec français, canadien, chinois, allemand ou encore hongrois et américain dans un Karaoké après une Welcome Party (très japonaise dans sa durée) terminée à 20h...
Hakuna Matata en Anglais (Lyrics)
(Un petit apperçu de la chose :p)
Juste un premier coup d'oeil à l'enseignement
Pour en revenir au sérieux, aux cours, parce que c'est aussi pour apprendre le japonais et travailler un peu que je suis là (un peu, j'ai dit... ;)), il est amusant de voir qu'il y a des classiques qui ne changent pas... Du genre, la petite fiche de présentation avec nom, prénom, âge et loisirs dans les classes à petit effectif, ou la feuille pliée en triangle (atelier origami :p) pour y écrire son nom et permettre au professeur de nous connaître plus vite. Moins marrant, vu aussi le petit test de niveau les présentations à peine faites... Et expérimenté la technique « bourrage de crâne » de mon professeur de japonais: faire répéter deux fois le mot en classe, puis le faire répéter individuellement par chacun des élèves (même si ils sont 15...), puis encore deux fois ensuite... ce qui nous fait un total de 19 « Ohayou Gozaimasu ! » (Bonjour ;)).
Pour ce qui est des classes avec des plus gros effectifs qui se tiennent en anglais (avec des professeurs japonais aux accents plus ou moins compréhensibles...), la méthode d'enseignement se veut proche de ce qui se fait aux États-Unis. Autrement dit, des classes où le cours est assuré par un professeur, mais où les étudiants doivent participer et où la place des présentations orales est importantes... Une sorte de TP géant pour ceux qui sont à la fac (puisque les classes peuvent contenir plus de cent étudiants à vue de nez...) ou de Conférence de Méthode surdimensionnée pour ceux qui connaîtraient le fonctionnement de l'IEP de Grenoble ;) Bref, rien qui change vraiment de ce que je connaissais à Grenoble à part la taille de la classe bien supérieure et donc une pression supplémentaire au moment de participer devant tout le monde (en anglais, please...).
Cependant, n'ayant eu que six heures de cours aujourd'hui et n'ayant vu véritablement que trois profs différents, tous japonais (ce qui est étonnant dans le sens où il y a de nombreux professeurs étrangers dans notre département), je vais m'arrêter là pour la description de l'enseignement... sans compter qu'il est déjà plus de minuit et demi et que j'ai quelques petites choses à faire demain avant de partir en cours (à 14h45 :p).
Sur ce, j'espère que vous avez tous passé une bonne rentrée aussi et je vous dis à la prochaine ;)
@++
* Au Japon, il faut acheter ses propres livres, ce qui est un système très proche de celui des Etats-Unis, mais qui était inconnu pour moi à la Fac en France: les professeurs ne nous obligeaient jamais à acheter les livres mais nous fournissaient des photocopies ou nous demandaient de consulter des livres à la BU (Bibliothèque Universitaire)... Si on peut comprendre l'avantage d'avoir son propre livre, il est quand même à signaler que les prix sont juste o_Ô ici. Ainsi, en Japonais, j'ai trois livres à acheter à 20€ l'un, alors qu'en Médias et Communication, le prof nous demande d'avoir deux livres à 70€ l'un (mais accepte les photocopies...). --> On va s'arranger entre étudiants pour acheter les livres à plusieurs, mais j'imagine à peine les réactions si cela se passait en France...
** Au Japon, comme aux USA (et peut-être au RU aussi... je sais pas), le 1er étage est le rez-de-chaussé chez nous, le second étage est le premier... Autant dire que j'étais un peu décalée au départ :p
Bonjour,
Je me permets de vous contacter de manière extrêmement urgente.
Journaliste expérimentée en France, je recherche le témoignage précis d'un étudiant francais installé au Japon.
Cet article sera intégré à un numéro de FUEL PAPER totalement consacré au Japon.
Mon bouclage est prévu pour la fin de la semaine.
J'aurai donc aimé pouvoir vous poser plusieurs questions. J'attends donc de vos nouvelles par email.
Je compte sur votre aide et je ne manquerai pas de parler de votre blog dans les articles consacrés.
Bien cordialement,
Christel Caulet
Journaliste rédactrice
Carte de presse : 101264
Collaborations régulières : Figaro Madame, Figaro Magazine, L'Express, Fuel Paper
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